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Vouloir ou ne pas Vouloir?

  • 10 sept.
  • 2 min de lecture

Le chemin de la sagesse : l’art du non-vouloir



Aujourd’hui, les sociétés valorisent l’ambition, la performance et l’accumulation, parler de « non-vouloir » peut sembler étrange, voire contre-intuitif. Et pourtant, c’est au cœur de la sagesse taoïste que cette idée prend toute sa force : le véritable équilibre ne naît pas du désir de contrôler, mais de la capacité à laisser la vie suivre son cours. Et c’est parfois ce qui m’anime dans le coaching d’orientation, pour mieux choisir et décider.

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Vouloir, c’est souvent s’opposer

Le « vouloir » tel que nous l’entendons habituellement est une tension vers quelque chose : atteindre un objectif, influencer un résultat, forcer une direction. Vouloir, c’est poser une intention, mais aussi exercer une pression.

Or, trop de vouloir mène à la crispation (et le coach y répond mais…) l’esprit se contracte quand le Vouloir est désaxé, le corps se tend, et la créativité se ferme. On cherche à faire entrer la vie dans un cadre qui n’est pas le sien.



Le non-vouloir, une ouverture

Le non-vouloir n’est pas l’inaction ni la passivité. C’est un état d’accueil. C’est le choix de ne pas superposer sa volonté à la réalité, mais de marcher avec elle.

En d’autres termes, c’est faire confiance au courant de la vie plutôt que de vouloir constamment remonter la rivière.


Dans le Tao Te Ching, Lao-Tseu écrit :

« Le Dao ne fait rien, et pourtant rien n’est laissé inaccompli »

C’est cela, le non-vouloir : une force tranquille qui accomplit, non parce qu’elle pousse, mais parce qu’elle laisse advenir.


Une sagesse pour aujourd’hui

Dans le leadership, cette approche est plus que jamais précieuse. Un dirigeant qui veut trop impose souvent sa vision au détriment de ses équipes. Celui qui pratique le non-vouloir, en revanche, crée de l’espace :

  • de l’espace pour écouter,

  • de l’espace pour accueillir l’imprévu,

  • de l’espace pour laisser émerger des solutions collectives.

C’est en ne forçant pas que l’on ouvre la voie à l’innovation, à la coopération et à la confiance.



Le paradoxe fécond

Choisir le non-vouloir, ce n’est pas renoncer à l’action. C’est agir sans forcer. Décider sans s’attacher. Inspirer sans imposer.

Le paradoxe est simple : moins je cherche à tout contrôler, plus la vie s’organise naturellement.



✨ En pratique : la prochaine fois que vous sentez monter une tension, demandez-vous :

👉 Est-ce mon ego qui veut ? Ou est-ce la vie qui appelle ?


Là se trouve la différence entre l’agitation et la sagesse.


Que se passe-t-il quand vous vous posez cette question?

 
 
 

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